Traditionnellement, au cours d’une mandature, ce sont essentiellement les parlementaires qui occupent le devant de la scène politique médiatique et prennent toute la lumière, par leur action législative, leurs prises de position ou leurs commentaires. Alors que s’achève la XIVe législature de la Ve République, je veux en profiter pour remercier et rendre hommage à tous ceux qui, dans l’ombre, rendent notre travail à l’Assemblée nationale possible et contribuent, par leur dévouement et leur travail, à l’expression vivante de notre démocratie parlementaire.
Nos assistants parlementaires en premier lieu. La profession a été fortement exposée, suspectée, voire dénigrée ces derniers temps. L’Assemblée nationale, par souci de transparence et consciente que les doutes qui s’instillent dans l’opinion publique sont d’abord mortifères pour la démocratie, a décidé de rendre publics les noms de tous les collaborateurs des députés. Pour ma part, je veux dire ici un sincère merci à ces assistants, indispensables au travail des parlementaires, qui évoluent au cœur du pouvoir législatif, dans un monde où l’on bâtit et vote les lois de la République, dans des conditions d’emplois très exigeantes, qui demandent à la fois professionnalisme, compétences, disponibilité, dévouement et volontarisme. Je répète souvent que je ne crois pas aux aventures individuelles et que seul le collectif compte. On n’accomplit rien de grand seul… J’ai donc bien sûr une pensée particulière pour mes 3 collaborateurs, Vanessa, Valérie et Kader, qui sont à mes côtés depuis mon retour sur les bancs de l’Assemblée en juillet 2014, et sont les premiers interlocuteurs de tous ceux qui me contactent. Le moins que je puisse dire à leur propos c’est qu’ils sont à l’antithèse de l’emploi fictif !
Je veux aussi saluer tous les agents de l’Assemblée sans qui cette mécanique de précision ne pourrait pas fonctionner : des huissiers aux administrateurs, des gendarmes aux agents de services, des services de la séance à ceux de la cantine, des opérateurs vidéos aux webmestres… Le Président de l’Assemblée Claude Bartolone n’a d’ailleurs pas manqué de leur rendre hommage, dans un discours très émouvant, lors de la dernière séance de Questions au Gouvernement qui a eu lieu le mercredi 22 février (voir la vidéo ici).
Enfin, je veux saluer la Présidence de l’Assemblée de cette XIVe législature, qui aura marqué ces cinq années par sa volonté de modernisation : introduction de nouvelles règles d’éthique et de transparence, économies de fonctionnement, encadrement des activités de lobbying, création d’un statut des collaborateurs parlementaires, simplification des procédures de débat… De 2012 à 2017, c’est aussi une Assemblée nationale plus féminine et plus participative qui a renforcé les différentes missions que lui assigne la Constitution : voter la loi, contrôler l’action du Gouvernement, évaluer les politiques publiques, agir dans le champ des relations européennes et internationales notamment par le biais de la diplomatie parlementaire (voir le bilan en vidéo ici). Ce mandat aura enfin été celui où l’Assemblée a ouvert plus largement ses portes aux citoyens, préfigurant l’avenir d’une démocratie plus participative, notamment à travers les consultations citoyennes, l’Open data et le data camp, le Parlement des enfants, les Mardis de l’avenir sur la transition écologique… Durant cette législature, l’Assemblée aura donc renforcé la démocratie en la rapprochant des citoyens (voir le détail en vidéo ici).